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L'agriculture à l'époque de Corona
C'est au printemps que commence la période la plus intensive en main-d'oeuvre pour les agriculteurs, mais comment gèrent-ils la situation pendant cette période difficile et quels sont les effets à l'avenir? Y a-t-il une différence entre l'agriculture conventionelle et l'agriculture biologique?
Ce reportage court et intéressant sur Nordliicht répond à toutes ces questions. Il présente, entre autre, les réponses de quelques agriculteurs conventionnels, du ministre de l'agriculture Romain Schneider, ainsi que des responsables du groupe OIKOPOLIS: Änder Schanck, Sigmund Walbaum, Volker Manz et Patrick Kolbusch sur ces sujets passionants.
Le chiffre d'affaires du commerce alimentaire a augmenté en raison de l'achat panique, cela également sur le marché biologique. Une tendance qui se manifeste dans toute l'Europe depuis des semaines. Toutefois, selon le directeur général de NATURATA S. Walbaum, les prix sont resté stables et l'approvisionnement a été assuré grâce aux structures coopératives avec le grossiste BIOGROS. Une communication rapide avec les clients a également été établie dans les magasins et des mesures de sécurité ont été prises. Jusqu'à présent, la crise a été bien gérée par les entreprises OIKOPOLIS grâce à la grande solidarité de tous les participants et grâce aux produits régionaux de qualité. Néamoins, il existe un risque que les clients ne choisissent plus les produits biologiques à cause de leurs circonstances financières actuelles.
Bio comme solution
Les différences entre la production conventionelle et biologique sur le marché se situent principalement dans le domaine du lait. Avec l'effondrement des exportations et la fermeture des restaurants, l'achat du lait non biologique est beaucoup plus incertain. Les agriculteurs biologiques ne sont pas non plus dépendents des importations d'engrais et de fourrage.
Parmi tous les problèmes de la crise du Covid-19, il ne faut cependant pas oublier un débat essentiel: le changement climatique, qui a un impact particulièrement fort sur l'agriculture. La production biologique est la bonne solution, mais il faut une remise en question majeure des structures actuelles dans la société et la politique.
Le reportage complet est disponible sous le lien à droite.